L'Association

L’association des Amis de La Ferté-Vidame est née en 1975 à l’occasion de la création du « Prix Saint-Simon » destiné à récompenser chaque année l’auteur d’un livre de Mémoires ou de souvenirs.

Au fil des années, l’association a joué un rôle moteur dans l’aménagement d’un petit musée destiné à évoquer la vie et l’œuvre du célèbre mémorialiste ainsi que dans la mise en valeur de l’ensemble du domaine acquis par le département d’Eure-et-Loir à la fin des années quatre-vingt-dix.

En 2020, « La Maison Saint-Simon » dotée d’une muséographie moderne et ludique, en gestation pendant plusieurs années, a pu voir le jour grâce au volontarisme de l’association relayée par la nouvelle municipalité avec l’appui financier de la Communauté des Forêts du Perche.

Cette collectivité est aujourd’hui gestionnaire des installations du pavillon Saint-Dominique à l’entrée du parc, via l’office de tourisme intercommunal.

En parallèle, le département a décidé d’importants travaux de rénovation dans les anciens communs, devenus « le petit château » sous Louis-Philippe.

Les Amis de La Ferté-Vidame se trouvent au cœur de l’organisation d’une « Fête des livres » rassemblant tous les ans, début septembre, plusieurs dizaines d’auteurs au cours d’un rendez-vous littéraire comportant lectures, dédicaces et tables rondes avec le soutien du Conseil départemental.

Le point culminant de la journée reste la remise du Prix Saint-Simon au lauréat désigné au préalable, lors de deux séances de sélection, par un jury se réunissant à l’Académie française. Dès les premières années de son existence, l’association a tenu à encourager sans aucun a priori l’action culturelle sous de multiples formes.

L’exposition de peinture, sculpture et art graphique rassemble chaque été des artistes professionnels et amateurs sur des cimaises fréquentées par un public sans cesse plus large.

La troupe des « Saltimbanques de la joie » a par ailleurs repris depuis 2022 la tradition des soirées en chansons initiée à partir de 1978 par le « Cabaret des deux compères ».

Jean-François Bège

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